S’occuper de ses proches dans leurs vieux jours

Tante, oncle, père, mère, etc. Vous les chérissez, mais ils ne seront pas là éternellement. Et, au fur et à mesure que les années passent, le jour fatidique se rapproche. Bien que ce conseil vous semble funeste, il vous sera fort probablement utile : accordez-leur un peu de votre temps, car vous pourrez ressentir un lourd sentiment de culpabilité lorsqu’ils décèderont, ce qui rendra votre travail de deuil difficile. Voici quelques recommandations.

De petits gestes pleins d’amour

Rendez-leur visite régulièrement, appelez-les souvent et écoutez-les attentivement quand ils vous parlent. Montrez-leur que vous vous intéressez à leur vie et soyez à l’écoute de leurs préoccupations. Mais en plus, aidez-les dans leurs tâches quotidiennes. Par exemple, proposez-leur de faire leurs courses, de les accompagner à leurs rendez-vous chez leur médecin, de les aider dans l’entretien de leur maison ou celui du jardin. C’est une façon de leur témoigner de la gratitude. Remerciez-les pour tout ce qu’ils ont fait pour vous, dites-leur que vous les aimez et appréciez. De petites attentions comme des cadeaux, des photos ou des mots doux leur feront plaisir.

Acceptez leur invitation à pratiquer avec eux les loisirs qu’ils apprécient. Les activités de loisir des personnes âgées sont assez simples : jouer à des jeux de société, regarder des films, aller en promenades, faire des sorties culturelles, etc. Par ailleurs, aidez-les à maintenir des liens sociaux, par exemple, en invitant famille et amis à une réunion où ils seront eux aussi présents. Renseignez-vous sur les activités seniors près de chez eux pour les y emmener. Soyez patient chaque fois que vous êtes avec eux. Ils doivent se sentir rassurés lorsqu’ils sont en votre présence. Votre présence bienveillante est essentielle. Votre soutien contribue à leur bien-être.

Lorsque la personne devient dépendante

En EHPAD, la fin de vie de votre proche âgé se fera dans la sérénité. Il faut dire que l’ambiance d’un hôpital est anxiogène. Ce n’est pas l’environnement le plus approprié pour finir paisiblement ses jours. Tant qu’elle est encore en possession de ses facultés cognitives, mais que son état se dégrade, proposez-lui d’aller en EHPAD à moins que ce soit elle qui en prenne l’initiative. L’EHPAD est intéressant si vous n’avez pas les moyens « logistiques » ni le temps de vous occuper d’une personne âgée dépendante. En revanche, vous devez lui promettre d’aller lui rendre visite tous les jours et tenir cette promesse coûte que coûte. Prenez en charge le coût de l’EHPAD si vous avez les moyens financiers. Ou alors, proposez aux autres membres de son entourage de faire une cotisation mensuelle. Si elle continue à vivre dans son domicile, soyez attentif à ses besoins. Réaménagez leur logement si c’est nécessaire (par exemple : installation d’un monte-escalier). Si besoin, accomplissez les démarches auprès de l’administration pour obtenir de l’aide au financement des travaux. Veillez à la sécurité et aux conforts de cette personne que vous aimez plus que tout, et dont la santé devient chancelante.

Lorsqu’elle arrive en fin de vie

Il est humain de vouloir que ses proches soient rétablis et continuent d’être à ses côtés. Mais il y a aussi un côté égoïste dans cette façon de penser. Si votre proche émet le souhait de ne pas faire l’objet de l’acharnement thérapeutique, ne vous y opposez pas. Respectez ce souhait. D’ailleurs, la loi française prévoit des dispositions pour que la personne malade ou en fin de vie oblige son entourage à accepter ses directives qui lui évitent l’acharnement thérapeutique.

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